La vidéo montre une bascule RS avec entrée de validation. La bascule se trouve sur le breadboard avec les leds jaune et bleue. A noter que l’Arduino ne sert à rien, il est juste là car il fait partie du support de la breadboard.
L’entrée de validation est pilotée par le circuit de la breadboard sur laquelle se trouvent les leds rouge et verte. Il s’agit d’un circuit multivibrateur astable constitué de deux condensateurs de 47μF, deux résistances variables pour les bases de deux transistors NPN et deux autres résistances pour protéger les leds.
Les entrées SET et RESET sont pilotées par le circuit astable qui ne trouve sur la breadboard ne comportant pas de led (pour ne pas trop charger la vidéo). Les condensateurs et les résistances ont été choisies pour obtenir une fréquence d’environ 5-6 Hz.

Le curcuit sans led envoie donc un signal carré sur les entrées SET et RESET de la bascule, mais ces entrées ne sont prises en compte que lorsque le signal de validation est = HIGH et pendant tout le temps où il est = HIGH; lorsque le signal de validation = LOW, et pendant tout le temps où il est à LOW, les entrées ne réagissent pas. Il s’agit donc bien d’une bascule RS et non pas d’une bascule D qui, elle, ne réagit que sur le flanc montant (et qui logiquement devrait être le sujet de mon prochain montage…:-)

Sur l’oscilloscope, on voit les traces des signaux des collecteurs de quatre transistors :

  • CH1 (jaune) : entrée de validation = HIGH (led verte)
  • CH2 (rouge) : entrée de validation = LOW (led rouge)
  • CH3 (pas de led)  : circuit astable
  • CH4 (pas de led) : circuit astable, pendant du transistor reflété par CH3

 

N.B. Pour faciliter le montage, j’ai utilisé pour les portes NAND un SN74HC00N, et non pas des portes fabriquées avec des transistors. Faut pas exagérer…!